Je ne crois pas me tromper si je dis que certaines, moi y compris, ont acheté des livres de cuisine dont elles n’ont jamais testé une recette… C’était mon cas avec le Larousse du chocolat de Pierre Hermé, alors j’ai eu envie de changer ça : j’ai commencé simple avec une tarte aux pêches jaunes, dont la pâte et la crème pâtissière proviennent du livre !
*EDIT : cette recette a été modifiée à la lumière de mes nouvelles connaissances de CAP pâtisserie*
Ingrédients :
La pâte sablée
1/3 de fève tonka râpée
25 g de poudre d’amandes ou de noisettes
125 g pincée de sel
100 g de sucre glace
220 g de farine
1 pincée de sel
100 g de beurre froid coupé en morceaux
1 œuf moyen
La crème pâtissière vanille
40 g de poudre à crème ou de maïzena
100 g de sucre en poudre
50 cl de lait entier
1 gousse de vanille
3 jaunes d’œufs
25 g de beurre mou
+ trois pêches jaunes
+ gelée d’abricots
Préparation :
La pâte sablée
1h à l’avance, prévoyez de préparer votre pâte sablée :
Mélangez dans un saladier avec la farine, le sel, le sucre glace, la fève tonka et la poudre d’amande. Remuez et ajoutez le beurre bien froid coupé en morceaux : pour cela prenez la pâte entre vos mains et frottez-les l’une contre l’autre jusqu’à ce que le beurre et la farine soient bien mélangés, c’est le sablage.
Formez un puits au milieu de la pâte et cassez l’œuf dedans, mélangez à la maryse puis formez une boule et enveloppez-la dans du film alimentaire. Placez au frigo pour 45 minutes.
La crème pâtissière vanille
Faites chauffer le lait dans une casserole avec la gousse de vanille grattée et ses graines. Portez à ébullition et pendant ce temps fouettez les jaunes d’œufs avec le sucre puis la maïzena.
Une fois le lait chaud, versez-le en filet tout en fouettant. Remettez ensuite la préparation dans la casserole et amenez à la première ébullition sans cesser de fouetter. Maintenez-la pendant deux minutes puis incorporez le beurre coupé en morceaux.
Versez-la dans le fond de tarte, disposez les tranches de pêche dessus et enfournez à 180°C jusqu’à ce que les fruits soient dorés et la crème prise. Une fois cuite, laissez-refroidir la tarte puis nappez avec de la gelée d’abricots fondue.
Réservez au frais et consommez rapidement.
Verdict : Dans l’ensemble cette tarte était excellente mais mes fruits n’étaient pas très mûrs, ce qui est pourtant la clé pour avoir une excellente tarte aux pêches jaunes.
hum..cete tarte…
magnifique et super raffinée bravo Sophie
tres jolie
o plaisir
bise soso
ça a l’air très bon!! en plus, les fruits, c’est régime non?
par contre, pas compris l’histoire du centre de la tarte et du découpage…
Ah lala ce PH, quel pâtissier ! … ta tarte est très réussie, bravo
Quelle belle tarte. Tu prends de magnifiques photos en plus !
Je t’en pique volontiers une part !
Souvent les livres donnent l’inspiration mais on fait tout à fait autre chose après
Merci les filles !
Flemmarde : T’as pas remarqué que le centre de la tarte a l’air un peu… hum… disons massacré au découpage ? Si non, tant mieux )
Ah, oui je connais bien ça aussi. Des livres dont on a jamais essayé une seule recette…
Bravo pour ton premier essai, quel régal !
Cette tarte est superbe et donne envie, c’est vrai qu’il faut que les fruits soient murs à point pour sublimer un dessert aux fruits..! Je la testerai mais avec d’autres fruits de saison!
Ta tarte a l’air sublime…je dervai essayer pour la pâte.
Vive PH et je devrai mis mettre au Larousse bientôt… un autre beau défi.
En réalité tu as préparé une crème mousseline. C’est le nom qu’on donne à une crème pâtissière à laquelle on ajoute du beurre. La crème est alors plus légère en bouche. C’est celle que je préfère et comme tu dis, quand on y goûte, impossible de faire d’une autre façon!
tu as du te réglaer avec cette tarte
Tout à fait d’accord Cathy, il aurait fallu des fruits bien mûrs pour que la tarte soit parfaite mais c’était déjà délicieux )
Marie°°° : c’est donc pour ça qu’elle était aussi sublime cette crème !!! Bon ben j’adore la crème mousseline alors (ceci-dit elle était délicieuse aussi avant que j’ajoute le beurre) ! Et oui, faut toujours goûter ce qu’on fait !